18 mai 2007

Du machiavélisme

Là où certains commentateurs parlent d'ouverture à gauche, d'autres évoquent un autre Nicolas bien connu, à savoir Machiavel.

Le conseiller des princes qui savait ce que "faire bouger les lignes" signifiait. Jamais on n'a tant entendu cette expression d'ailleurs, "bouger les lignes"...

Pour réussir, Machiavel parlait de la virtu, cette façon d'agir, de rester en mouvement,...en gros d'être là où on ne l'attend pas.

Le petit Sarkozy, paraît-il moyen à l'école, a bien appris les leçons de l'histoire.

On a cru déceler chez Machiavel un cynique, un "vendu" aux tenants du pouvoir de son époque.

Je penche plutôt pour l'analyse de Merleau-Ponty qui imaginait qu'il s'agissait en fait pour ce penseur de la Renaissance de montrer l'envers du décor, de dénoncer avec intelligence les manoeuvres des puissants. Sinon, pourquoi aurait-il écrit ses textes?

Toujours est-il qu'il n'a jamais paru plus urgent de relire cet auteur que depuis quelque temps...Non pour s'en inspirer, comme le font les gouvernants, mais pour s'en prémunir!


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