7 juil. 2007

Le IIIème Empire

Dans sa livraison de cette semaine, le magazine Marianne faisait référence au bonapartisme et à la figure de Napoléon III pour évoquer le style de gouvernement de Nicolas Sarkozy.

Si vous n'avez pas lu ce dossier, qu'attendez-vous donc?

Et ça continue, encore et encore...

Nicolas Sarkozy continue à prôner la soi-disante ouverture en recommandant Dominique Strass-Kahn au poste de Directeur général du FMI.

Quoi de mieux pour semer un peu plus le trouble dans les rangs socialistes. Il semblerait que plus le hameçon soit gros, plus la prise soit bonne...

Après avoir fait appel à Jack Lang pour une mission relative aux institutions et Hubert Védrine pour une réflexion géopolitique, "le Président de tous les Français" poursuit sa mise hors-jeu de toute opposition. Il aurait tort de se gêner, cette opposition est moribonde, aucune réaction digne de ce nom !

Jusqu'où iront-ils les uns et les autres?

Pour lire la dépêche de Reuters

5 juil. 2007

Christine Lagarde veut rassurer les journalistes des "Echos" et de "La Tribune" sur la "vigilance de l'Etat"

Dépêche de l'A.P.

PARIS - Le ministre de l'Economie, des Finances et de l'Emploi Christine Lagarde, "informée des inquiétudes des salariés des quotidiens 'La Tribune' et 'Les Echos'", tient à les "rassurer sur la vigilance de l'Etat" sur le projet de rachat du groupe LVMH.

Dans un communiqué publié jeudi, le ministre qui souligne qu'"une presse économique et financière de qualité, diversifiée, est un élément essentiel pour la vitalité et l'attractivité de l'économie française", affirme qu'il "sera particulièrement attentif aux projets d'achat et de vente dont les deux quotidiens sont l'objet et s'assurera, avec ses services, que les règles de concurrence et de concentration applicables sont respectées". "La direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCCRF) se saisira de ce dossier, comme la loi le prévoit, dès que le groupe LVMH aura confirmé ses intentions".

Mme Lagarde affirme également qu'elle "veillera tout particulièrement à ce que les nouveaux actionnaires des 'Echos' et de 'La Tribune' prennent des engagements clairs notamment en ce qui concerne leur indépendance éditorial et leurs projets de développement".

Mercredi sur BFM-TV, le Premier ministre François Fillon a estimé que "c'est normal que des journalistes s'inquiètent pour leur indépendance et demandent des garanties". Mais "le problème de la presse française ce n'est pas un problème d'indépendance, c'est un problème de capital". "Elle manque de lecteurs, elle manque d'argent", avait-il ajouté.

Le PDG du groupe LVMH Bernard Arnault assurait mercredi dans les colonnes du "Figaro-Economie" que "'Les Echos' sont et seront totalement indépendants", précisant qu'il "s'engage" à ce que "les journalistes aient une latitude absolue pour écrire grâce à une politique contractuelle d'indépendance".

4 juil. 2007

Cécilia et sa carte

Face à la polémique naissante, Cécilia Sarkozy rend sa carte bancaire de l'Elysée.

C'est ce que nous apprend The Associated Press aujourd'hui :

Cécilia Sarkozy a rendu sa carte bancaire: devant la polémique naissante sur la carte de paiement qui lui avait été attribuée par l'Elysée pour couvrir ses frais de représentation, l'épouse du chef de l'Etat l'a restituée après l'avoir utilisée "deux fois" en "un mois et demi". Un épisode qui pose à nouveau la question du statut de la première dame de France.

"Mme Sarkozy a rendu sa carte", a confirmé mercredi le porte-parole du gouvernement, Laurent Wauquiez. "Etant données les interrogations qu'il y a eu, (...) Mme Sarkozy a préféré cesser d'utiliser sa carte bancaire afin d'éviter tout malentendu", a-t-il ajouté, précisant que cette carte a été utilisée "deux fois" en "un mois et demi" pour "des invitations à déjeuner".

Le 27 juin, "Le Canard Enchaîné" avait révélé que l'épouse de Nicolas Sarkozy disposait d'une carte de paiement dont les sommes étaient "directement débitées sur le compte du Trésor public par lequel transite le budget de la présidence". Ce qu'avait confirmé l'Elysée à l'hebdomadaire satirique en indiquant que Mme Sarkozy avait utilisé cette carte lors de deux déjeuners pour des montants de "129 et 272 euros". Selon l'Elysée mercredi, elle aurait restitué la carte après cet article.

"Personne à l'Elysée n'utilise des cartes de crédit pour des besoins personnels", s'est agacé mercredi le Premier ministre François Fillon sur RMC-BFM TV, épinglant "des petits débats très mesquins".

M. Wauquiez s'est efforcé de relativiser la polémique naissante. "Comme auparavant les précédentes épouses des présidents de la République, Cécilia Sarkozy a des frais de représentation. Pour des raisons à la fois de facilité de paiement et de traçabilité, une carte bancaire lui avait été affectée", a-t-il expliqué. Cette carte "faisait l'objet d'un contrôle" et "d'une comptabilité très précise puisque toutes les opérations figuraient sur les comptes mêmes du Trésor public".

Et le porte-parole du gouvernement d'expliquer qu'il avait été décidé de lui attribuer cette carte bancaire dans un "souci de transparence", alors que les épouses des présidents utilisaient jusqu'alors la carte de leur "garde de sécurité".

"C'est moi qui avais proposé cette carte à Cécilia Sarkozy", assure Emmanuelle Mignon, directrice de cabinet de Nicolas Sarkozy, dans "Le Monde" daté de jeudi. "J'estimais que c'était un moyen plus simple, plus rapide, plus moderne de répondre à ses frais professionnels classiques, tels les cadeaux protocolaires aux épouses des chefs d'Etat étrangers, les gerbes de fleurs ou les frais de représentation".

Cet épisode relance le débat sur le statut toujours flou de la première dame de France. Selon Laurent Wauquiez, cette question sera examinée "rapidement" dans le cadre plus général de la "remise à plat" de la transparence des comptes de l'Elysée voulue par Nicolas Sarkozy pour aller vers une "démocratie irréprochable". "Elle s'occupe d'intérêts personnels de caractère humanitaire et de sa famille", avait indiqué le 5 juin le porte-parole de l'Elysée, David Martinon.

Début juin, l'Elysée avait également indiqué que Cécilia Sarkozy ne disposerait pas de son propre cabinet ni d'une équipe de conseillers. Seuls "certains" conseillers de l'Elysée seront amenés à travailler ponctuellement avec elle, tels Nicolas de La Grandville, membre de la cellule diplomatique. L'épouse du président a également une attachée de presse, Karine Alfonso-Martin.


7 secrets...

Juan de Sarkofrance m'a invité à révéler 7 secrets personnels et de poursuivre en invitant 7 autres blogueurs-blagueurs à faire de même.

Vu la teneur de nos sites, un peu de légèreté ne peut pas faire de mal, n'est-ce pas?

Bon, je me lance :
  1. Je n'aime pas les chaînes, en général, sauf celles de l'amitié,
  2. Je tiens "Stalker" de Tarkovski pour l'un des plus beaux films du cinéma,
  3. Pendant longtemps, j'ai été persuadé de pouvoir faire aussi bien,
  4. J'aime le chocolat, le vin et les jolies femmes,
  5. Je comprends assez bien l'alsacien,
  6. J'ai le numéro personnel de Nicolas (eh oui...),
  7. J'ai un autre blog.
Je poursuis le jeu avec :

Blog notes : Bil Murche,
Beau à la louche,
gatsu gatsu,
temps perdu par Manu Larcenet,
Tout pour la photo, (clin d'oeil)
Le passe-sirop,
Le blog de Daniel Schneidermann

Bon, faut encore que je les informe, je vais faire ça tout à l'heure...