18 mai 2007

"Vivre avilit"

Amusant comme le hasard fait bien les choses. Je viens de lire un article de Delfeil de Ton, dans le Nouvel Observateur de cette semaine.

Le cocasse éditorialiste évoque Henri de Régnier, auteur plutôt oublié, pour rappeler la qualité de ses aphorismes, aussi brillants que brefs.

Merci à toi, journaliste pour me faire redécouvrir cet auteur en ces temps mémorables.

Ainsi, il m'apparaît que les traits d'esprit de ce écrivain ne déparent aucunement dans l'actualité gouvernementale, ainsi par exemple:

  • "Vivre avilit".

Ce n'est peut-être pas vrai pour tout le monde mais pour obtenir un maroquin ministériel, que n'est-on prêt à faire?


Un autre:
  • "Je n'ai rien sur moi, mon ami, adressez-vous ailleurs. Il n'y a pas que moi de charitable."

Je me demande comment un apôtre des droits de l'homme pourra arriver à détourner son regard et fermer ses oreilles lorsque son patron et ses collègues déclareront que la France n'a pas vocation à accueillir tout le monde, quand bien même il s'agirait de réfugiés politiques?
Avec Régnier, j'ai compris...


1 commentaire:

Anonyme a dit…

besoin de verifier:)